Flash infos tendances Juin 2025 Boeuf, Agneau, Volaille, Porc charcuterie, Lait et Ovoproduits

BOEUF :
FACTEURS INFLUENÇANT LES PRIX
- Décapitalisation du cheptel bovin en France et en Europe (prévision -1.8% sur 2025 versus 2024 en France)
- Problématiques sanitaires MHE (Maladie Hémorragique Epizootique) et FCO (Fièvre Catarrhale Ovine)
- Nouveaux marchés export
- Des carcasses Européennes plus chères que la France
Les prix des vaches O et P, en France, continuent d'évoluer sous l'effet d'une offre restreinte et d'une demande soutenue
AGNEAU NOUVELLE ZÉLANDE
SITUATION MARCHÉ AGNEAU NOUVELLE ZÉLANDE
L'approvisionnement en Nouvelle-Zélande reste très tendu. Les différents producteurs se livrent une véritable bataille pour sécuriser suffisamment de volumes afin de maintenir l'activité des usines et honorer leurs contrats.
La situation risque de se compliquer davantage avec l'approche de la fin de saison : les disponibilités dimunent nettement, ce qui conduit certaines usinies à fermer plus tôt pour effectuer leur maintenance annuelle et se préparer à la nouvelle campagne.
Pour rappel, sur les dix dernières années, le cheptel ovin néo-zélandais a chuté de -21%
Dans ce contexte, la demande reste soutenue sur tous les marchés (Royaume-Uni, Europe, Etats-Unis, Chine ...), ce qui entretient une pression constante sur les disponibilités.
En résumé : Peu de produits disponibles (notamment en découpes) et des prix à l'achat en hausse.
VOLAILLES :
SITUATION VOLAILLE EN EUROPE
La situation est exeptionnelle et nos fournisseurs nous ont sollicités pour revoir les tarifs dès le 1er avril. Nous avons reussi à obtenir des hausses comprises entre le mois de mai et juillet.
Il manque encore aijourd'hui 25 à 30% de matière dû à la grippe aviaire età la maladie de Newcastle (plus apparue en UE depuis plus de 10ans et plus contagieuse que la grippe aviaire). Plus de 15 millions de poulets ont été abattus sur le T1 dû à ces maladies. Le vide sanitaire imposé et la remise en production bloque la situation prendant à minima 2 mois ce qui empêche la montée en stock possible avant la saison estivale.
En complément, les nouvelles taxes émises par la Chine et les États-Unis sur les importations de volaille orientent une exportation vers l'UE. Ce qui renforce la tendance avec une augmentation de demande de poulet UE. Les quotas toujours présent sur l'Ukraine ne pemettent pas aujourd'hui d'apporter une solution à la demande toujours forte.
SITUATION VOLAILLE FRANCE
Face à l'augmentation générale des produits carnés, la volaille reste une protéine accessible. La demande est très forte et les plannings d'abattage très perturbés par les semaines de mai et les jours fériers. Les stocks se vident et les fournisseurs travaillent en flux tendus.
PORC CHARCUTERIE :
Reprise du cours du porc sur le marché français en avril. Les jours fériés en Mai empêchent les abattages ce qui entraine un cours du porc stable à 1.793 (contre 1.683 en Mars)
Stabilité des marchés porcins en Europe malgré quelques tensions locales.
Sur la file porc-charcuterie, nous sommes concernés par les tensions sur le boeuf et la volaille.
Les références concernées sont les merguez, les viandes séchées, la charcuterie de dinde.
Les déréglements des marchés sur ces 2 protéines entrainent des demandes de revalorisation extrêment fortes de la part d'industriels en difficulté.
LAIT :
La collecte de lait en France a reculé en début d'année, mais à partir de la S13 elle surpasse les niveaux des dernières années. Les dynamiques de collecte des principaux exportateurs restaient divergentes en janvier 2025. La collecte est notamment en hausse sur un an en Nouvelle-Zélande et en Argentine, stable aux États-Unis.
Le recul du cheptel laitier s'est nettement accéléré ces derniers mois (-2.5% / 2024). Le bilan des entrées et sorties de génisses s'est avéré très négatif. Les avortements en lien avec la fièvre catarrhale oviune (FCO) chez des animaux en gestation avancée ont pu contraindre certains éleveurs à réformer ces vaches plus tôt que prévu. Les génisses n'ont pas été épargnées par les avortements, retardant ainsi leur intégration dans le troupeau.
La tendance haussière des prixs devrait se poursuivre en 2025, portée par plusieurs facteurs :
- Une collecte tendue en France et en Europe
- Une tension sur la matère grasse laitière
- Une bonne tenue de la consommation de produits laitiers par les ménages
D'après l'IPAMPA (Indice des Prix d'Achat des Moyens de Production Agricole), les charges en élevages ont légérement progressées en janvier 2025 d'un mois sur l'autre mais ont diminué de -1.9% / 2024. La plupart des autres charges incluses dans l'IPAMPA sont en baisse, à l'éxception des frais vétérinaires, des dépenses liées à l'entretient du matériel et des bâtiments, ainsi que des frais généraux.
En Europe, le prix du lait allemand reste nettement et durablement au-dessus du lait Français.
OVOPRODUIT :
TENSION ET FLAMBÉE DES PRIX DES OEUFS
La tension et la flambée des prixs des oeufs perdurent et s'accentuent.
Cette crise est multifactorielle :
États-Unis : Epidémie de grippe aviaire sans précédent - Solicitation des pays producteurs Européens. Ces facteurs déstabilisent l'ensemble des marchés mondiaux.
Europe : Tensions liées également à une grippe aviaire cet hiver dans les principaux pays producteurs (Allemange, Italie, Pologne) entrainant un manque cruel d'oeufs.
Transition des modes d'élevages dans plusieurs pays dont la France : Baisse de la production de l'ordre de 30% en passant de l'élevage de poules de la cage au sol.
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